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GLOSSAIRE
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| - femme - condition
féminine : les femmes conservaient en bien propres les recettes
de leurs activités personnelles : principalement celles de la basse-cour
et du tissage; car la paysanne devait vêtir toute sa famille. Le
partage des terres de la communauté ne tenait compte que du nombre
d'hommes. Les femmes jouissaient seulement de la terre attenante à
l'isba. Leur situation devenait tragique si dans la famille il n'y avait
plus que des femmes. Dépourvues de ressources elles étaient
obligées de se louer chez les autres. - fêtes orthodoxes : Noël,
Baptême du Seigneur ou Epiphanie, Sreténié, Annonciation,
L'entrée du Christ à Jérusalem (Rameaux), Pâques
Ascension, Trinité (Pentecôte), Transfiguration, Assomption,
Nativité de la Mère de Dieu, Elévation de la Croix,
Introduction de la Mère de Dieu dans le temple. - fêtes païennes : Les fêtes
des anciens slaves étaient considérées comme sacrées
et nul n'avait le droit de les manquer sans raison valable (maladie, vieillesse,
absence de la communauté
) Les participants étaient
appelés à atteindre une fusion avec le divin et la plénitude
du symbole fêté ce jour là. Les vielles filles étaient
exclues des fêtes car elles n'avaient pas accompli leur " destin
". - feu : le feu sacré était produit
par frottement trois fois par an: solstice d'hiver, équinoxe du
printemps, solstice d'été. Le feu sacré brûle
6 jours dans l'année qui s'achève et 6 jours dans la nouvelle
année. Seuls les prêtres païens étaient autorisés
à produire le feu sacré. - fève : plante essentielle dans la
pratique du culte des morts. Par son aspect qui rappelle l'embryon, elle
représente une phase de la vie en devenir, une étape intermédiaire
entre l'ancestralité et la descendance. - forêt : lieu obligé de tous
les rites d'initiation et lieu de passage pour l'au-delà. - fougère : plante "magique"
: ses pousses au printemps sont dirigées vers les quatre coins
de l'espace. La fougère est souvent représentée en
pictogramme symbolisant l'éclosion de la végétation.
Ses racines sont considérées comme des réserves de
la force vitale. Dans l'imaginaire populaire, la fougère fleurit
dans la nuit de Ivan-Koupalo (solstice d'été). - funérailles : On trouve des
rites de crémation dans la région kiévienne à
partir des XII-XII s. avant J.- C. Cela correspond à la croyance
que l'âme du défunt monte au ciel avec la fumée et
va y retrouver les ancêtres, les diedy. Les cendres étaient
ensuite soit enterrées directement soit placées d'abord
dans des pots en argile servant à la préparation de la nourriture.
Les mêmes pots étaient utilisés pour la préparation
d'un plat spécial, la koutia. C'était une façon de
rappeler au défunt qu'on attendait de lui sa protection pour la
nourriture des vivants. Cette coutume s'est maintenue localement jusqu'au
XI s. après J.-C. Les funérailles les plus typiques sont
cependant liées à l'utilisation du kourgane comme lieu de
sépulture. Dans la plupart des cas le corps est placé dans
une domovina recouverte de terre pour protéger le mort contre d'éventuels
envahisseurs. La crémation du corps est remplacée par celle
de quelque objet rituel, puis par un grand feu (3 à 6 m. de diamètre)
au-dessus ou à proximité du kourgane. Actuellement le cercueil
reste découvert tout le long du parcours, de la maison du défunt
jusqu'à l'église et, de là, au cimetière.
Les funérailles avaient lieu le trosième jour. Elles étaient
accompagnées de lamentations des proches et des pleureuses. Elles
étaient obligatoirement suivies par un repas de la communauté
la plus large avec des plats rituels. D'autres rites avaient lieu le 9ème
et le 40ème jour. |
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